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Tables des matières


Introduction

J’inaugure la rubrique "Nos mauvais garçons" avec ce personnage peu recommandable qu'était Jacques Collignon, frère de mon ancêtre Nicolas Collignon.

Suite à un message posté sur un groupe Facebook sur mes ascendants en Meurthe & Moselle, j'ai eu la chance de recevoir ces informations en retour:

Je viens de regarder votre arbre c'est bien ce qui me semblait d'après geneastar Jacques Collignon est le frère aîné de Nicolas qui est votre sosa 38 fils de Henri Collignon et Anne Tristan Vous pourrez voir l'ascendance sur sa page geneastarJacques Collignon cocher de cabriolet marquera les annales parisiennes dans les années 1850 il sera arrêté en 1855 il tuera M. Juge étant venu à Paris et tentative sur sa femme il sera condamné à mort et guillotiné ⁸Collignon !" je me rappelle avoir vu des ouvrages le concernant j'avais consulté la presse de l'époque sur le site de la Bibliothèque nationale de France (BnF)

Associé à quelques liens:

Liens que j'ai lus et complétés par mes propres recherches, vous trouverez d'autres liens plus bas sur cette fiche.

Voici donc l'histoire de Jacques Collignon et du meurtre dramatique qu'il a commis .

Bibliographie

L'histoire

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Jacques Collignon, nait en 1806 à Beuveille, dans l'actuel département de la Meurthe-et-Moselle, et meurt en 1855 à Paris où il était arrivé en 1821. En 1855 il demeure 12 impasse du Maine à Montrouge et a pour profession cocher. Il a été révolutionnaire et est un pochetron violent, qui n'aime personne ; ni sa femme ni ses enfants ni son cheval et, surtout pas les bourgeois. Enfin il terminera un assassin et sera guillotiné pour son crime.

Sa description physique est la suivante:

Taille 1,64m
Visage Rond, Ovale
Teint Coloré
Cheveux Bruns
Front Ouvert, Rond
Sourcils Bruns
Yeux Châtains, Gris
Nez Fort, Long
Bouche Moyenne, Petite
Menton Rond
Signes particuliers Tatouage sur le bras droit

Il est fumeur de pipe et la presse le décrit ainsi: Air farouche, teint haut en couleur, yeux louches et ardents, cheveux noirs touffus, épais favoris, dureté cruelle de ses traits.

L'homme

Lors de son procès, Jacques est décrit comme étant guidé par des instincts brutaux, un homme aux sentiments pervertis, de nature envieuse et irascible, il maudissait son métier et s'en consolait auprès des marchands de vin en faisant se succéder les tournées, maudissant la compagnie qui l'employait, ses chefs et les bourgeois s'entendant pour martyriser les pauvres cochers. Il sortait alors du cabaret, ivre ou furieux et se vengeait sur ses chevaux ou battait sa femme à poings fermés.

Condamné à six semaines de prison en 1827 pour rébellion puis en 1834 pour voies de fait envers un supérieur pendant son service militaire en Guadeloupe, il s'est marié en 1841 et a cinq enfants ; deux légitimés dont un n'est pas de lui et dont il ne souvient de toutes façons que vaguement. Il a été condamné pour avoir frappé sa femme, "par vivacité" dira-t'il au juge qui l'interrogera lord de son procès !

Le mari et père indigne