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<aside> <img src="/icons/repeat_green.svg" alt="/icons/repeat_green.svg" width="40px" /> Recyclage: Reprise, complément et illustration de deux threads Twitter sur les côtés protéiformes et efficients de Gramps, Tweets qui commençaient comme çà:

Protéiforme

Les objets d'abord

Dans Gramps, tout est objet, y compris le langage qui a servi à le programmer. Et, tout y est objet indépendant: un individu, une famille, une note, un lieu, un dépôt, une source, une citation, un évènement, un média. Aucun besoin de les lier entre eux pour les créer.

Toutefois, la citation est le seul objet à ne pas être totalement indépendant puisque on ne peut pas créer de citation sans une source associée - ce qui ne voudrait bien entendu pas dire grand chose - mais une fois créée, la citation peut vivre sa vie sans avoir besoin d'être rattachée à quoi que ce soit.

Rentrons dans le côté protéiforme

Créer un objet parce qu’on en a besoin

On peut créer un évènement parce qu'on sait qu'il existe, sans avoir à le rattacher à quoi que ce soit. Une guerre par exemple. On peut alors la documenter de multiples notes et citations à la manière d'un article de Wikipedia: début, fin, notes sur l'origine du conflit, ses batailles, les sources d'information, etc... On pourra alors, dans d'autres notes, créer des liens vers cet événement puis les joindre à d'autres événements liés à des individus ayant participé à cette guerre ou à une phase ou bataille particulière décrite dans cette note. On voit ainsi que les notes sont elles aussi indépendantes.

Un exemple ?

Une source sans citation.

Cette source n’a aucune référence, c’est à dire qu’aucune citation n’y est associée. Son seul contenu c’est:

L'image, représentant une carte des cotes de Bretagne, est utilisé comme illustration d’un lieu (Bouin en Vendée). La source est simplement là pour indiquer la provenance de l’image. On la retrouve dans les références de son objet Média:

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NB: Aucune citation n’est tirée de cette source.

Source 8eme. carte particuliere des costes de Bretagne qui comprend lentréé de la Loire et l'Isle de Noirmoutier comme elles paroissent à Basse Mer dans les grandes marées, son dépôt avec sa cote, et le média de l’image source.

Source 8eme. carte particuliere des costes de Bretagne qui comprend lentréé de la Loire et l'Isle de Noirmoutier comme elles paroissent à Basse Mer dans les grandes marées, son dépôt avec sa cote, et le média de l’image source.

Ou parce qu’on choisi de travailler d’une certaine façon

On peut faire de la généalogie par les individus, les événements, ou pourquoi pas par les sources.

Par exemple, on peut créer une source qu'on a trouvé ou une source représentant un artefact - un objet, une photo... - et en décrire, par création d'autant de citations que nécessaire les informations qu'on y trouve. Puis seulement après, associer ces citations à des événements, des individus, des médias, des lieux, qu'on créait ensuite. Je l’avais montré lors du Live Gramps #SP01 - Unboxing (voir à 00:38:00).

D'autres objets existent dans Gramps comme des attributs que je ne vais pas développer ici, ils ne sont que semi-indépendants.

Les vues ensuite

On peut choisir de travailler par vue objet : individus, sources ou événements comme on vient de le voir, ou par vue fonctionnelle. Les deux principales vues fonctionnelles étant de mon point de vue la Vue Relations et la Vue Graphique.

Vue Relations

Par défaut Gramps a un seul type de vue relations, mais deux ou trois avec les addons présentant les relations différemment.

Vue Relations traditionnelle

Vue Relations

Vue Relations

Vue Relations dite Combinée

Vue Relations combinées

Vue Relations combinées

Cette vue est une vue centrale dans Gramps. Elle montre un individu, ses parents (une ou plusieurs familles comme montré sur la Vue Relations Combinées), sa fratrie et sa ou ses familles: conjoint(s) et enfants. C'est en particulier une vue centrale pour tous ceux qui sont plutôt analytiques.

Vue Graphique

Pour ceux qui sont plutôt visuels, la Vue Graphique (je devrais aussi dire les vues) présente(nt) les mêmes informations sous la forme d'un arbre sur quelques générations ascendantes et descendantes, avec ou sans les fratries.

Exemple de vue Graphique

Exemple de vue Graphique

Dans les 2 cas ces vues permettent l'ajout ou la modification des différentes informations concernant chaque individu ou famille présentées. Visualiser ou ouvrir événements ou citations peut être fait dans des onglets de la vue sans nécessité d'ouvrir l'objet qui les contient:

De l’aspect protéiforme à l’efficience

Pour en conclure avec cet aspect protéiforme de Gramps, un certain nombre d'objets comme les événements ou les médias disposent d'une interface entre eux et les objets avec lesquels on les associe - qui a fait l’objet d’un précédent article: Prouver ses dires lors de l'association de deux objets. J’y évoque qu’un évènement par exemple dispose lorsqu'il est associé à un individu ou une famille d'une "référence" permettant de décrire le rôle de l'individu dans l'événement, d'y ajouter là aussi des notes ou des citations (via des attributs), de compléter ou justifier la liaison.

On voit donc là le côté protéiforme de Gramps, pouvant être entrepris de différentes manières par ses différents objets ou ses différentes vues, les informations saisies à différents endroits, unitairement ou en association avec d'autres. Plutôt que voir je devrais dire entrevoir car cette description reste sommaire; il existe d'autres usages et d'autres accès aux informations, il existe aussi pour travailler avec ces objets une certaine efficience qu’on peut se donner au fur et à mesure qu’on prend Gramps en main.

Efficience

Ou plutôt, ordre efficient des actions dans Gramps.

Comme on peut prendre Gramps de n'importe où comme le montre la partie précédente, afin d’être efficient, il faut se baser sur le document qu'on a en main et sur ce qu'on a déjà dans sa base.

Prenons l’exemple d’un acte de mariage

Résulteront de celui-ci dans la base une ou plusieurs familles, des individus associés, des événements, d'autres individus associés à ces événements - témoins, parrains et marraines… -, une ou plusieurs citations, peut-être une nouvelle source, de nouveaux lieux...

L’efficience pour apprivoiser ce côté protéiforme

Gramps, du fait de ce côté protéiforme permettant de gérer tous ses objets indépendamment les uns des autres, est gourmand en clics. En s'y prenant dans le bon sens ça peut s'arranger.

Si les mariés de l’acte (ou leurs parents) n'ont pas déjà une famille dans la base, je commence par là, créer une nouvelle famille pour chacune manquante en mettant les fenêtres de côté. Si les individus de ces familles existent je les ajoute à ces familles (en les y glissant afin d’éviter de les rechercher), si ce n'est pas le cas, je les créerais au fur et à mesure de leur apparition dans l'acte. Un simple clic sur le ➕️ dans la famille correspondante suffira.

Le premier élément d'un acte de mariage est son objet: le mariage lui-même. Je créais donc l'événement dans la famille de nos futurs mariés. Date et lieu de mariage.

Dans l'un ou l'autre des cas, c'est l'occasion d'ouvrir le presse-papiers et y glisser ce lieu qui resservira probablement

Puis, second onglet de cet événement, création de la citation de l'acte de mariage. Depuis cette création de citation je peux accéder à la sélection d'une source existante ou à sa création. De même pour son dépôt. Et ajout de l'image. La citation créée, je la glisse dans le presse-papiers

Les premiers éléments qu'on trouve ensuite sur un acte de mariage c'est l'identité du futur marié. J'ouvre l'individu correspondant, et créais ou ouvre son événement de naissance qui vient de suite dans l'acte.

Date et lieu de naissance et citation. Le second élément vient peut-être déjà du presse-papiers, le 3e c'est certain.

Création de ses événements de profession et de résidence en réutilisant la citation du presse-papiers. Tout nouvel élément rejoint celui-ci.

On continue comme ça pour les deux mariés et leurs parents. Viennent alors les témoins. Menu Ajouter et Individu pour les créer un par un, ajout de leurs différentes informations, en réutilisant les informations disponibles dans le presse-papiers

Pour ceux-là en plus, on y glisse en provenance du presse-papiers si on l'y a mis ou directement de la famille des mariés l'événement de mariage et on affecte le rôle de Témoin à la relation individu-événement.

Toutes les fenêtres peuvent maintenant être fermées afin d’être enregistrées.

L’ensemble précédent est présenté en vidéo dans l’article précédemment cité: Live Gramps #SP01 - Unboxing (à compter du timecode 00:38:00).

Voilà ! Commencer par la création de la source ou par un des individus de l'acte aurait été contre-productif. Ici la fluidité vient du fait de suivre l'objet qu'on "a en main", l'acte de mariage, et de le suivre après s'y être préparé. L'endroit le plus adapté pour faire tout ça est probablement la vue Relations, même si naviguer d'une vue à l'autre peut être un choix plutôt que de rechercher au fur et à mesure avec les outils de recherche d'individus, de lieu ou de source. On peut en effet choisir de sélectionner lors de la recherche ou de glisser déposer les éléments depuis leur vue propre ou depuis le presse-papiers.

Conclusion

S’il faut une conclusion à cet article, ce serait de dire que l’aspect protéiforme de Gramps permet de préparer et d’utiliser ses objets et ses vues comme on le souhaite, par ce qui fait le plus de sens à un moment donnée ou suivant ses préférences cognitives comme utiliser une vue graphique plutôt que textuelle linéaire comme la vue Relation, mais aussi qu’il faut se définir une routine de travail afin d’être le plus efficient possible, notamment en nombre de clics mais pas seulement, aussi pour s’éviter des aller-retours entre toutes les vues, éviter de faire en plusieurs passes des liaisons entre des individus et des familles en préférant les glisser dans la famille plutôt que de les sélectionner pour les y ajouter, de même pour les citations ou les lieux, les glisser depuis un presse-papier plutôt que de les sélectionner sans cesse.

Gramps est puissant, on fait ce qu’on veut comme on le souhaite, mais afin de s’économiser il faut jouer de l’efficience dont il dispose grâce à ses raccourcis et à son imagination de travail avec son interface.



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